Profitant de l'examen du projet de loi de finances rectificatif à l'Assemblée nationale, la Capeb a formulé plusieurs souhaits pour .

Et si l'ère post Covid-19, et le troisième projet de loi de finances rectificatif qui en découle, était l'occasion de revenir sur les " loupés " de la loi de finances 2020 votée initialement ? La Capeb profite de l'examen du texte par les parlementaires pour proposer plusieurs mesures, notamment concernant la transformation du CITE.

Chaudière gaz THPE pour tous

La confédération des artisans espère notamment que ce nouveau texte signera le retour du crédit d'impôt à la transition énergétique pour les ménages intermédiaires faisant l'acquisition d'une chaudière gaz THPE, aide supprimée dans le projet de loi initial. " Il est objectivement démontré que ces équipements ont vocation à remplacer le parc des chaudières fioul et gaz existant, en contribuant à la diminution des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre. Une suppression brutale du CITE sur les chaudières gaz à très haute performance énergétique n’est donc pas concevable aujourd’hui " peut-on lire dans un communiqué de la Capeb.

Une aide aussi pour les plus riches

L'organisation de professionnels milite également pour un maintien du CITE chez les 9è et 10è déciles, à savoir les ménages les plus aisés, afin de soutenir la reprise d'activité dans le bâtiment et de respecter les ambitions gouvernementales de rénovation énergétique. " Si l’on peut comprendre que le gouvernement, au travers d’une mesure sociale, soutienne légitimement les ménages modestes et très modestes, pour autant en termes de massification des travaux et sur un plan environnemental, exclure les 9° et 10° déciles, qui réalisent actuellement près de 50 % des travaux relevant du CITE, marque une incohérence et conduira inévitablement à une baisse du nombre de rénovations énergétiques des logements. "

L'organisation a annoncé présenter " sous peu " l'intégralité du plan de relance qu'elle propose pour la filière, comprenant les mesures précédentes. Le Parlement, quant à lui, examine en ce moment le PLFR3 avant la présentation du plan de relance économique en septembre prévue par le Président de la République.