Selon Jean-Christophe Repon, président de la confédération, les artisans " auront du mal à y voir clair " entre domaines critiques de travaux, audits supplémentaires et qualifications.

La future version du label RGE, attendue pour le 1er janvier 2021, ne convainc toujours pas la Capeb. Son président, Jean-Christophe Repon, déplore que, malgré l'idée du RGE au coup par coup actée, le gouvernement complexifie le dispositif.

Le patron des artisans se bat notamment contre la création de six domaines critiques de travaux, ainsi que les contrôles supplémentaires sur chantier. " Un audit coûte en moyenne 300 €, tout comme la qualification pour un seul domaine, explique Jean-Christophe Repon. Une charge pour l’entreprise, à renouveler chaque année. Les artisans auront du mal à y voir clair. "

Et comme l'évolution du label RGE va de pair avec les aides à la rénovation énergétique, le président de la Capeb a rappelé l'importance de faire accélérer le traitement des dossiers MaPrimeRénov au sein de l'Anah, mais également le paiement des CEE. " Sur les 25 000 dossiers en paiement, seuls 6 000 ont été effectivement réglés à fin septembre. "