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Oui, le bois peut garantir une bonne qualité de l'air, à condition que le système de chauffage soit récent, et donc performant. À la veille d'une réforme du CITE en faveur des poêles à granulés, le syndicat français des chaudiéristes biomasse ont voulu rappeler l'importance de moderniser le parc existant. En 8 ans, ce renouvellement a permis de diviser par 2 les émissions de particules fines en France. Et le syndicat insiste, avec 100 % de combustible de qualité, la diminution peut être encore plus significative dans l'avenir.

Selon le SFCB, à bois constant, sans changer les habitudes actuelles des consommateurs, soit l'utilisation de 40 % de bois sec et 60 % de bois séché moins de deux ans, en 2030, les émissions des particules fines devraient encore diminuer de moitié par rapport à 2020. En revanche, dans le cas d'un scénario avec un combustible composé à 100 % de bois sec, les émissions de PM10 provoquées par le chauffage au bois pourraient être cinq fois inférieures à celles de 2020.

Le syndicat rappelle d'ailleurs la définition d'un combustible de qualité. Pour une bûche, c'est quand elle est faite à partir d’essences de feuillus durs (chêne, charme ou hêtre), et qu'elle est sèche (taux d’humidité de 23 % maximum), fendue et sans écorce. Quant au granulé, il doit faire l’objet d’une certification (ENplus, DINplus ou NFBiocombustibles solides) garantissant un taux d’humidité inférieur à 10 %, un pouvoir calorifique, une composition chimique, un diamètre et une longueur.