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L’administration a décidé d’abaisser dans la RE2020 le coefficient d’énergie primaire de l’électricité de 2,58 à 2,3, ainsi que l’impact carbone du chauffage électrique de 210 gCO2/kW.h à 80 gCO2/kW.h, Cet arbitrage devrait signer le grand retour du radiateur électrique dans le neuf.  

Selon Batiactu.fr, alors qu'il participait à un colloque organisé par l'Union française de l'électricité (UFE) mardi 3 décembre, Olivier David de la DGEC a assumé le soutien de l'Etat envers cette énergie. "Il faut que nous arrêtions d'avoir l'électricité honteuse dans le bâtiment. L'électricité est la solution pour pouvoir réussir l'atteinte de la neutralité carbone en 2050."

Le chef de service du climat et de l'efficacité énergétique a d'ailleurs confirmé le souhait de l'Etat de baisser le coefficient d'énergie primaire de l'électricité à 2,3 dans la RE2020, et d'ajouter "avant la RT2012, le gaz se situait dans 20 % des bâtiments, puis est passé à 40 % après, et même 75 % dans les logements collectifs. Or, la neutralité carbone qui est notre principal objectif, implique de sortir des énergies fossiles."

Olivier David a tout de même insisté sur la composition complexe de la RE2020, pas uniquement basée sur le facteur électrique. "Nous élaborons la réglementation grâce à une grande campagne de simulations, en fonction de plusieurs paramètres. Nous voulons savoir comment sont obtenus les résultats, et quelle est la part d'émissions de carbone de ces solutions existantes."