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Plutôt discret jusqu'à présent, Samsung Electronics nourrit aujourd’hui de grandes ambitions sur le marché français de la PAC. Qu’est-ce qui a changé ?

Samsung était organisé sur le sol français pour commercialiser des téléphones ou des téléviseurs. Mais le marché de la PAC n’a rien à voir. Il a donc fallu convaincre la direction coréenne de l’intérêt d’investir sur le marché français du chauffage et de la climatisation.

La présence de Wim Vangeenberghe à la tête de l’activité chauffage et climatisation en Europe, également  vice-président de l’entité Climatisation du groupe, a permis de faire bouger les lignes. Nous avons ainsi pu construire, depuis 2 ans et demi, un écosystème propre au marché du génie climatique hexagonal. 

Nous avons sur la seconde moitié 2019 lancé une dizaine de recrutements et nous formerons ainsi une équipe française de plus de 30 collaborateurs début 2020. De plus nous ouvrons dans les jours qui viennent un centre de formation de 250 m² à Lyon. Aussi nous pourrons nous appuyer sur 14 stations techniques et côté logistique nous nous mettons en ordre de marche pour livrer entre 48h et 72h.

Comment comptez-vous pénétrer un marché Français déjà occupé par beaucoup d’acteurs ?

Samsung a été élu marque préférée des français. Le temps est venu de faire savoir qu’elle fait aussi des pompes à chaleur et nous avons du côté des installateurs un manque de notoriété à combler.

Il n’est pas évident de changer les habitudes que les professionnels peuvent avoir avec les 3 leaders du marché français mais ils ont besoin de renouveau. Nous comptons nous battre sur des points de différenciation comme notre technologie Wind-Free™ – 21 000 micro perforations permettant de souffler l’air volet fermé et d’éviter ainsi les courants d’air – ou encore la possibilité de commander nos équipements via l’assistant vocal Bixby. 

Viser la quatrième place, n’est-ce pas trop ambitieux ?

Samsung est d’ores et déjà numéro trois sur le marché de la PAC en Italie. Le marché de la PAC pèse plus d’1,5 milliards et grossit d’année en année, il y a donc de la place pour tout le monde. Vouloir dépasser les 10% de part de marché est un objectif réaliste au regard des moyens que nous nous donnons. J’ai à mes côtés une équipe expérimentée qui connait très bien le monde de la PAC.

Néanmoins nous avancerons avec humilité. A titre d’exemple nous recrutons aujourd’hui un prescripteur pour le marché du résidentiel neuf mais nous ne verrons les résultats chez les CMIstes que dans deux ans.