La Capeb compte sur l’examen du projet de loi de Finances 2023 pour qu’il en ressorte des mesures concrètes à même de soulager l’inquiétude exprimée par ses adhérents, et plus largement des 557 306 entreprises artisanales du bâtiment.

La Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment appelle notamment les parlementaires à étudier ses propositions pour « simplifier l’activité des entreprises artisanales du bâtiment, maintenir le pouvoir d’achat de leurs clients et booster la rénovation énergétique des bâtiments ». Elle souhaite, entre autres, diminuer de moitié le reste à charge pour les ménages modestes et très modestes pour accélérer la rénovation énergétique du parc de logement avec l’octroi d’un bonus en cas de réalisation de travaux multigestes. Mais aussi financer un audit énergétique gratuit dès le premier geste réalisé par un particulier en vue d’élaborer un parcours travaux de rénovation énergétique pour le logement afin d’atteindre u niveau de performance de consommation souhaitable. Ou encore financer un audit énergétique gratuit dès le premier geste réalisé par un particulier en vue d’élaborer un parcours travaux de rénovation énergétique pour le logement, afin d’atteindre un niveau de performance de consommation souhaitable. « S’il est à saluer la création d’emplois au sein de l’Anah (25), la hausse de son budget (+500 millions d’euros) ainsi que celui de MaPrimeRénov (2,5 milliards d’euros) et la prévision de celui de MaPrimeAdapt (35 millions d’euros), nous appelons à la plus grande vigilance sur l’articulation de ces aides et les « réajustements » à venir sur MaPrimeRénov Sérénité », souligne la Capeb. Et de rappeler que « la transition énergétique ne pourra se faire sans les entreprises artisanales du bâtiment ».