Élisabeth Borne l'a annoncé ce 12 février lors du quatrième conseil de défense écologique avec une vingtaine d'autres mesures, notamment pour mieux chauffer les bâtiments de l'État.



À compter de mars 2020, l’achat de nouvelles chaudières au fioul ou la réalisation de travaux lourds de réparation sur celles existantes sont interdits dans les bâtiments de l'Etat. Voilà la mesure que vient de prendre le gouvernement, ajoutant le retrait progressif de ces équipements au fioul jusqu'à 2029 dans les services publics. La mesure a été dévoilée ce mercredi 12 février lors du quatrième conseil de défense écologique, parmi 19 autres points.

20 millions d’euros doivent également être débloqués dès le mois prochain, pour financer "des travaux simples de réduction de la consommation d'énergie" selon la note du gouvernement. Cette enveloppe servira à alimenter un programme de rénovation sur les immeubles de l'État.

Autre mesure annoncée par la ministre de la Transition écologique et solidaire, un outil de suivi de consommation des fluides (eau et énergie) sera mis en place au cours de l'année 2020, afin de dessiner une cartographie énergétique fiable de l'immobilier de l’État, et d’optimiser sa facture énergétique. La carte des bâtiments propriété de l’État sera publiée en open data, en précisant sa surface et le type d’énergie pour son chauffage.

Enfin, dans le cadre du Grand Plan d’investissement, et sur 39 cités administratives "emblématiques de la présence de l’État dans les territoires", le gouvernement s'est fixé des objectifs de réduction de deux tiers de la facture énergétique, et de 50 % des émissions des gaz à effet de serre, à l’horizon de la livraison de ces chantiers, prévue en 2022.

Avec ces 20 mesures, l'Etat veut insuffler une dynamique de transition écologique au sein de ses services publics qui emploient plus de 2,4 millions de personnes sur tout le territoire.