
130 M€ pour rendre l'immobilier d'État moins gourmand en énergie
La sobriété énergétique, c'est une affaire d'État ! Bruno Lemaire et Agnès Pannier-Runacher, respectivement ministres de l'Économie et de la Transition énergétique, viennent d'annoncer avoir sélectionné plus de 1 000 projets de réduction rapide de la consommation d’énergie fossile (gaz ou fioul) des bâtiments de l’Etat, pour 130 millions d’euros.
Ces futurs travaux ont été sélectionnés suite à l'appel à projets " Résilience 2 " lancé en octobre dernier, dont les résultats sont attendus dès l'hiver 2023-2024, d'où la nécessité de réduire rapidement les consommations énergétiques des bâtiments. Le millier de projets sélectionnés sont répartis sur l’ensemble des territoires métropolitains et ultra-marins. Tous les pans d’activités de l’Etat sont concernés : des préfectures, des gendarmeries, des bâtiments de police, des douanes, des centres des finances publiques, des établissements d’enseignement…
Plusieurs typologies de travaux sont concernées :
- installation d’un système de régulation de la production de chauffage ou s’il existe déjà, en complément de régulateurs terminaux sur les organes d’émission (robinets thermostatiques, régulations terminales des systèmes de traitement d’air …) ou de distribution (pompes à débit variables, vannes trois voies…).
- remplacement des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire au charbon, au fioul ou au gaz au profit par exemple d’un raccordement à : un réseau de chaleur renouvelable ou de récupération des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire faisant appel à des énergies renouvelables.
- toute autre action permettant de réduire, directement ou indirectement, la consommation d’énergie fossile : dispositifs ou travaux d’isolation, changement d’équipements, pose de panneaux photovoltaïques, relamping, etc.
Parmi les projets sélectionnés, on peut retenir à Brest (29), dans un bâtiment de la subdivision des phares et balises, le remplacement des chaudières fioul par une pompe à chaleur et la mise en place d'une programmation centralisée du chauffage ou encore le raccordement du Palais de Chaillot à Paris (75) au réseau de chauffage urbain en remplacement de chaudières gaz.
Ces investissements permettront une économie prévisionnelle estimée à plus de 200 millions de kWhef d’énergie fossile par an, soit la consommation domestique d'une ville de 50 000 habitants.
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