« La révision annoncée à la baisse du coefficient de conversion en énergie primaire de l’électricité – de 2,58 à 2,3 – annonce une électrification massive du parc de logements. Une telle réduction est artificielle et constitue sans le dire un blanc-seing pour le chauffage direct à effet Joule. Séduisant du fait de son faible coût d’investissement, le convecteur électrique est pourtant le système de chauffage le moins performant du marché malgré certains efforts en matière de confort », souligne Energies et Avenir.
Pour l’association regroupant les acteurs de la filière du chauffage à eau chaude, la massification de l’effet Joule aurait autant d’impacts néfastes dans la construction neuve que dans l’existant. « Dans l’existant un bâtiment fortement consommateur d’énergie sera mieux classé sur l’étiquette énergétique du DPE. Ceci revient à dissimuler les passoires thermiques chauffées à partir de systèmes électriques, peu performants du type effet Joule, au détriment de systèmes tels que la chaudière à condensation ou la pompe à chaleur ».
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