Alors que les groupes de travail qui ont planché sur le prochain plan national santé environnement, effectif dès 2020, ont rendu leur copie ce mardi 9 juillet, les recommandations du cinquième groupe, axé sur l'air intérieur, ont particulièrement attiré l'attention de Génie Climatique Magazine. Les experts se sont attelés à pointer la multiplicité des temps d'exposition et des effets de l'air intérieur sur la santé des occupants, évoquant une contribution majeure à l'exposome, soit la totalité des expositions à des facteurs environnementaux que subit le corps humain, de sa naissance à sa fin de vie.

Pour Claire Pitollat, députée des Bouches-du-Rhône et présidente à l'Assemblée nationale d'un groupe de travail sur l'impact de la qualité de l'air sur la santé, les conclusions avancées par le groupe santé environnement rejoignent les amendements de la partelementaire sur la loi Elan, à savoir, entre autres, un DPE sur la ventilation, pour structurer la filière et garantir un équipement efficace, mais également un besoin de former et informer les particuliers sur la qualité de l'air intérieur, et un contrôle obligatoire dans les ERP recevant un public fragile.

Un plan de communication interministériel auprès des occupants est également en prévision. Les institutionnels ont aussi conseillé aux différents organismes, FFB et Capeb entre autres, d'imaginer une charte graphique commune pour permettre une prise de conscience et une montée en compétences des professionnels.

Les propositions présentées ce mardi doivent servir à l'élaboration du prochain plan national santé environnement, dont le texte est attendu avant septembre.