Quels changements avez-vous opérés depuis le début du confinement ?

Tout le monde est en télétravail depuis une semaine maintenant, que ce soit au siège en Seine-Saint-Denis, ou dans les agences, où nous restons opérationnels pour assurer toutes les livraisons des équipements et pièces détachées. Nous vendons des produits de première nécessité, si un chauffe-eau tombe en panne, nous nous devons de répondre à l'attente. Nous avons également réorganisé les équipes de logistique, en réduisant le nombre d'employés au sein de l'entrepôt, et en leur permettant de respecter une distance entre chacun. Le call center a également été réduit en effectif, ce qui colle finalement à la baisse d'activité engendrée par le confinement.

Continuez-vous de faire tourner les usines ?

La production a été arrêtée en Italie depuis ce lundi, et nous avons également décidé d'arrêter pour quelques jours les usines de Chartres et Namur en Belgique. Nous devons faire des choix quotidiens, nous évaluons la situation, et déciderons ou non de prolonger ces fermetures en fonction des directives gouvernementales. Heureusement, de l'autre côté du globe, en Chine, la production a repris, jusqu'à 110 %. Nous pouvons nous appuyer sur notre force internationale pour toujours assurer un stock qui permet de répondre à la demande du marché.

Comment imaginez-vous l'après-coronavirus ?

Notre business est lié à la nécessité, nous ne vendons pas de produits de luxe, les gens auront besoin de chaudière et de chauffe-eau, donc l'activité va forcément repartir. En revanche, cette reprise pourrait être accompagnée de quelques jours de rupture de stock. Encore que, grâce à la flexibilité de notre groupe mondial, et la reprise déjà actée en Chine, nous serons capables de gérer la balance entre nos différentes plateformes de logistique et de production.