
RE2020 : les BE favorables à la fin des énergies fossiles
La RE2020, entrée en vigueur au 1er janvier pour le résidentiel et applicable dans le tertiaire dès le 1er juillet prochain, semble avoir bonne presse auprès des bureaux d'études techniques. Un sondage réalisé en amont du salon EnerJ meeting qui se tiendra jeudi 31 mars à Paris montre en effet que les concepteurs sont plutôt favorables à cette nouvelle réglementation pour les constructions neuves.
Bonne nouvelle déjà, ils connaissent les échéances de mise en application du texte en fonction des bâtiments, avec tout de même une petite incertitude quant aux hôtels, gymnases et commerces où seulement un répondant sur deux déclare savoir que la RE2020 est également obligatoire. À leur décharge, les textes, précisant les exigences de performances concernant ces typologies de bâtiments n'ont pas encore été publiés.
Le confort d'été encore peu familier
Ensuite, quand on s'intéresse aux enjeux de la RE2020, 73 % des concepteurs interrogés se disent favorables à cette incitation de remplacer progressivement les énergies fossiles au profit de l'électricité. Rappelons que si le sondage fait mention de progressivité, en réalité, elle n'existe que dans le logement collectif, où les seuils de performance énergétique deviennent de plus en plus ambitieux dès 2025, alors qu'ils le sont depuis l'entrée en vigueur du texte en maison individuelle.
En revanche, les répondants ne semblent pas forcément maîtriser tous les nouveaux paramètres de la RE2020. Moins de deux concepteurs sur trois déclarent être familiarisé avec la notion de calcul de degré.heure (DH), la nouvelle méthode de mesurer le confort d'été dans le neuf.
Pour un label RE2020 pro QAI
Et quand on les interroge sur l'après RE2020, notamment la création d'un label se voulant aller encore plus loin que la réglementation, plus d'un répondant sur deux attend qu'il donne sa place à la qualité de l'air intérieur et 48 % voudraient que ce label RE2020 contribue à plus d'énergies renouvelables dans les constructions nouvelles. Reste à voir quand ce label verra le jour. Pour l'instant, après plusieurs rassemblements de groupes de travail sur le sujet, c'est encore statu quo.
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