La sixième réunion de concertation sur la RE2020 a eu lieu le 16 octobre. La DHUP y a exposé ses derniers arbitrages. Voici ce qu’il faut retenir.

Si un certain nombre d’acteurs observe un glissement des ambitions prévues dans la RE2020 vers le label qui l’accompagnera, le successeur de la RT2012 imposera un certains nombres de nouvelles contraintes.

Confort d’été

L’administration a finalement fait le choix de ne plus parler de clim fictive mais de forfait de pénalisation de l’inconfort estival. Dépendant des degrés heure, ce dernier pénalisera la consommation en énergie primaire des bâtiments situés au-dessus du seuil bas. Donc au-delà de la modification sémantique, le principe de prise en compte d’une clim fictive, qui pourrait être installée suite à la livraison du bâtiment, est bien conservé.

La DHUP envisage même d'imposer aux bâtiments au-dessus du seuil bas d’inconfort un pré-équipement à la climatisation performante.
 

Consommation énergétique

L'administration a décidé que le BBio de la RT2012 serait rabaissé de 10 à 30% en fonction de la typologie de bâtiment. Un certain nombre d’acteurs considèrent pourtant qu’un abaissement inférieur à 20% ne sera pas significatif.

A côté du Cep qui impose une consommation énergétique max, un Cep,nr fait son apparition. Il servira lui à imposer une conso d’énergie primaire non renouvelables  (fossiles, électricité). Il s’agit ainsi de soutenir indirectement les énergies renouvelables sans passer par l’indicateur Bpos envisagé initialement.

">