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L'Ademe Grand Est a annoncé, lors des états généraux de la chaleur solaire, travailler sur la mise à disposition des aides valorisant l’installation de panneaux solaire pour des entreprises mais aussi les particuliers.  

Dans l’objectif de massifier le réseau de chaleur solaire dans la région du Grand Est, l’Ademe annonçait aux états généraux de la chaleur de solaire qui avait lieu le 20 juin 2023 à Strasbourg, avoir mis en place des outils et aides pour fluidifier les entreprises et particuliers dans la mise en place de leurs panneaux solaire, qu’ils soient photovoltaïques ou thermiques. 

Issu d’un partenariat entre l’Ademe et la région Grand Est, l’outil Climaxion permet de rechercher ces aides, mais aussi d’anticiper les ressources qui seront nécessaires aux travaux. Des retours d’expérience ou encore des évènements seront aussi mis à disposition sur le site Climaxion pour convaincre et apprendre sur la chaleur solaire. Présenté par le directeur de l’Ademe Grand Est et Yves Pfleger, chargé de mission transition énergétique pour la région Grand Est, ce nouvel outil reposant sur le concept de guichet unique devrait permettre une large simplification des démarches administratives. 

L’Ademe mettra prochainement en place des aides supplémentaires pour ceux qui projettent de s’équiper d’énergie solaire. Cette aide devrait être effective pour la rentrée et prendra notamment en compte l’étude de dimensionnement, subventionné entre 50% et 70% avec le dispositif fonds Chaleur. Cette subvention sera payée à 80% lors de la mise en service de l’équipement et le reste sera subventionné un an après la mise en service, après l’atteinte de résultats. Pour la réalisation des travaux, l’Ademe met à disposition sur la plateforme en ligne les règlements et modalités sur l’installation d’équipements solaires avec calcul de la productivité, des taux d’économies ou encore des schémas.  

Davy Lu, ingénieur solaire thermique pour l’Ademe introduit aussi l’éligibilité à ces aides, avec plusieurs critères dont une productivité minimale de 350 à 400 kwh par mètre carré par an et un taux d’économie d’énergie de 30% minimum, mais aussi une mise en service dynamique obligatoire.  

L'Ademe demandera aussi une qualification RGE 2014 pour le bureau d’études ainsi qu’une qualification Qualisol Collectif pour l’installateur, de quoi notamment rassurer le consommateur et minimiser les risques de fraude, comme il a été craint lors de la journée des états généraux de la chaleur solaire.