picture






Ne pas manquer l’afterfioul

« Les chaudières au bois, notamment à granulés, sont adaptées au remplacement des chaudières au fioul. Les emplois en lien avec l’installation, l’entretien et la fourniture de combustible fioul pourront se reconvertir sur ces nouvelles chaudières car ils nécessitent les mêmes compétences. Les principaux freins pour installer une chaudière à granulés à la place du fioul sont le coût élevé d’investissement de l’installation (chaudière, conduit de fumées, ballon tampon, silo) de 15000€ à 20000€ et les contraintes techniques d’emplacement de l’installation (distance silo/chaudière, silo dans un endroit sec, distance silo/camion de livraison de granulés). Des aides existent et l’ADEME recommande aux particuliers de consulter un conseiller FAIRE avant de se lancer dans les travaux. »

Exiger du bois sec

«  Sensibiliser les producteurs de bois sur l’importance de livrer un bois sec et de qualité, par exemple via la promotion de labels qualités sur le bois bûche, comme le label France Bois Buche qui informe le consommateur sur la qualité du combustible (essence et humidité) et sur les conditions d’utilisation du bois acheté ;Favoriser l’investissement pour des séchoirs performants énergétiquement des acteurs adhérant à un signe de qualité (charte France bois bûche ou NF bois combustible) Améliorer la fiscalité des transactions bois-énergie (par exemple TVA réduite) pour attirer les utilisateurs vers des circuits d’approvisionnements professionnels ».

Caler les équipements sur la réalité

« Les appareils actuels sont optimisés à la puissance nominale définie et garantie par le constructeur. Peu d’entre eux sont optimisés pour l’allure réduite, plus émissive de polluants mais plus proche des pratiques des utilisateurs. L’Ademe souhaite donc que la normalisation européenne intègre un nouveau protocole de tests plus proche de l’usage réel. Des travaux sont actuellement menés. Il est à noter que cette problématique n’est pas observée uniquement sur les appareils de chauffage au bois, mais aussi pour les autres systèmes de chauffage et d’eau chaude sanitaire des logements, toutes technologies et tous combustibles confondus. Il existe donc des pistes d’amélioration des performances environnementales des appareils au bois à «usage réel» et l’Ademe soutient financièrement les projets R&D de développement d’innovations. »

Accélerer le renouvellement du parc

« Pour une même quantité d’énergie produite, un appareil récent perfor-mant2émet jusqu’à 13 fois moins de particules fines qu’un foyer fermé antérieur à 2002 et jusqu’à 30 fois moins qu’un foyer ouvert, moyennant des pratiques d’installation, d’utilisation adéquates et d’entretien. Le renouvellement du parc peut donc permettre de réduire fortement les quantités de polluants émis. (…) L’Ademe propose de maintenir et de renforcer les aides à la rénovation (CITE, CEE, aides de l’Anah, éco-prêts...), notamment en déterminant le montant des aides proportionnellement aux économies d’énergie et à la production d’énergie renouvelable associée. »