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Lorsque le discret promoteur spécialisé dans l’habitat performant Green Eco Promotion remporte l’appel d’offre de la mairie de Montgeron, dans l'Essonne, avec son projet de maisons passives, ce dernier s’entoure immédiatement de son frère d’armes dans sa lutte contre les bâtiments énergivores, l’entreprise multi-énergie Galeo Technologies. « L’étanchéité imposée par le label PHI, Passive Haus Institute, est dix fois supérieure à celle de la RT 2012. Quand on a un bâtiment très étanche à l’air et très bien isolé, si on ne ventile pas suffisamment, on fabrique une champignonnière ! Et comme il était nécessaire d’assurer des débits de renouvellement important, c’était stupide de jeter l’air chaud dehors. Autant l’utiliser ! La VMC double-flux avec son récupérateur d’énergie s’est donc imposée d’elle-même », souligne le gérant de Galeo, Jean-François Ragault, aux manettes du projet. Naturellement, l'entrepreneur se tourne vers le géant suisse de la double-flux Zehnder, avec qui il travaille depuis une dizaine d’années, et opte pour son nouveau modèle ComfoAir Q.


Jeu d’enfant

réfléchie pour faire gagner du temps au technicien. En effet la ComfoAir Q bénéficie de raccords réversibles droite/gauche. « Cela évite de commander la mauvaise référence, et de s’en apercevoir une fois sur le chantier » précise Jean-François Ragault. Autre facilité, le montage « plug and play ». « C’est comme un assemblage de Lego, explique de son côté Jean-Pierre Guidez, responsable technique chez Zehnder. Une succession de tubes PEHD s’emboitent dans le caisson et en sortent, il n’y a jamais de colle ou autre produit fixant utilisé. » Jean-Pierre Guidez assure d’ailleurs que le montage de cette ComfoAir Q peut être réalisé par une seule personne sur une journée et demi, voire deux jours, contrairement aux trois à quatre jours parfois nécessaires pour installer un autre système de ventilation double flux.


Zehnder, le grand frère

Zehnder fournit également une checklist à l’installateur, qu’il suit pas à pas pour vérifier que son installation est conforme. Et, pour s’assurer que la double-flux a correctement été montée, un technicien de Zehnder est envoyé pour réaliser lui-même la mise en service de la VMC. « Nous réalisons la mesure complète des débits pièce par pièce, en réglant chaque débit grâce au menu numérique sur la machine, indique le responsable technique. Nous mesurons également le niveau sonore, puis nous laissons au client le protocole pour une bonne utilisation de sa double-flux. » Parce que l’occupant joue également un rôle primordial dans la longévité, et l’efficacité de la VMC.


En bon père de famille

« Sans la maintenance, la ventilation double-flux ne peut pas garantir en permanence ses hautes performances, confie le responsable technique de l’industriel Suisse. En fonction de la zone où se situe l’habitation, il faudra changer les filtres en moyenne deux fois par an. » Le responsable technique de Zehnder insiste également sur le nettoyage régulier de la machine, conduits compris, effectué par des techniciens formés par l’enseigne. « Ils utilisent du vinaigre blanc et de l’eau, pour éviter d’ajouter des polluants au sein du logement. »


Comparaison des concentrations de CO2 et COV entre une VMC hygro B et la ComfoAir Q. En attendant le retour des habitants de Chalandray, une étude a été réalisée par Zehnder en laboratoire entre la ComfoAir Q et une VMC hygro B dans une simulation d'habitation RT 2012 à Grenoble, où l’air extérieur est réputé pour être chargé en particules.

Comparaison des concentrations de CO2 et COV entre une VMC hygro B et la ComfoAir Q.
En attendant le retour des habitants de Chalandray, une étude a été réalisée par Zehnder en laboratoire entre la ComfoAir Q et une VMC hygro B dans une simulation d'habitation RT 2012 à Grenoble, où l’air extérieur est réputé pour être chargé en particules.



Instinct maternel

Mais la ComfoAir Q de Zehnder compte avant tout sur elle-même pour garantir la qualité de l'air intérieur et veiller au confort des occupants. Embarquant à elle seule neuf brevets, dont le « confort adaptatif », elle gère la température du logement en totale autonomie, et ce grâce à l’enregistrement des températures extérieures sur cinq jours avant d’adapter son fonctionnement, à travers un programme de confort choisi par l’occupant en fonction de sa sensibilité : frais, normal ou chaud. Un by-pass d’été 100 % automatique va s’ouvrir et moduler pour envoyer plus ou moins de température à l’intérieur du bâtiment. « Au lieu de récupérer la chaleur intégralement, la machine va réduire son apport d’air extérieur quand il fait trop chaud » explique Jean-Pierre Guidez. Ça joue les grands chefs en cuisine, ça chante trop longtemps sous la douche… elle augmente également la vitesse de rotation de ses moteurs pour éviter un pic d’humidité dans le logement.

Sa connectivité assure également une assistance à distance. En cas de problème, un code défaut apparaît sur l’écran du caisson, le client n’a plus qu’à appuyer sur la touche « assistance » dans l’application, et à communiquer le code au dépanneur, partenaire de Zehnder, pour qu’il vienne en aide à distance. «  Nous avons encore très peu testé cette fonctionnalité car nos machines ont les reins solides », remarque Jean-Pierre Guidez. En tout cas, les occupants arrivés fin avril dans les logements peuvent dormir sur leurs deux oreilles, leur double-flux veille sur eux.