Le gouvernement s'y attendait, son projet de réforme du CITE en primes dès le 1er janvier 2020 suscite des réactions dans le métier. Nouvelle en date, celle de la Capeb. L'organisation juge cette transformation complexe. En cause, la variation du montant des aides en fonction des niveaux de revenus des ménages, différencié selon les régions, et la typologie de logement, collectif ou individuel, qui "risque d’engendrer un manque de lisibilité tant auprès des ménages que des entreprises."
Autre complexité soulevée par le syndicat, la mise en place dès le 1er janvier 2020. "Afin de respecter cet agenda ambitieux, il est absolument vital d’organiser un accompagnement spécifique des acteurs, informations, conseils, mode opératoire, concernés parmi lesquels figurent au premier rang les entreprises artisanales" estime la Capeb.
Comme d'autres syndicats ayant déjà donné leur avis sur cette réforme, la Capeb espère également que les 9è et 10è déciles, initialement plus éligibles au dispositif, le réintègrent, "50% des travaux bénéficiant du CITE sont réalisés par des ménages relevant de ces deux classes de revenus".
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