Pour la première fois, Santé publique France mesure la présence de ces polluants dans l’organisme de 1 104 enfants et 2 503 adultes afin d'évaluer la présence d'agents polluants. Et les résultats ne sont pas optimistes. L'ensemble de cet échantillon de la population présentait des traces de bisphénols (A, F et S), phtalates, parabènes, éthers de glycol, retardateurs de flamme ou encore composés perfluorés, soit pour certains des perturbateurs endocriniens ou cancérigènes. De quoi faire frémir. Mais le plus inquiétant réside peut-être dans la cause de ces expositions aux agents polluants.

Logement peu aéré = organisme pollué

Toujours selon Santé Publique France, la fréquence de l’aération du logement a une influence sur les niveaux d’imprégnation des perfluorés et des retardateurs de flamme bromés : plus le logement est aéré, plus les niveaux d’imprégnation sont bas. Autant d'éléments qui pourraient légitimer, si ce n'est pas déjà fait, l'importance que doit avoir la qualité de l'air intérieur dans la prochaine réglementation environnementale. Il est grand temps de se mettre à réellement ventiler nos logements…