Ce n'est un secret pour personne, le marché de la pompe à chaleur a bondi ces derniers mois, conséquence du Fioulexit. En témoignent les chiffres donnés par l'Afpac en introduction au congrès : sur les quelques 8 200 chaudières fioul changées sur le mois de mai 2019, 7 000 ont été remplacées par une PAC, hybride compris. De quoi faire tourner des têtes ! Et obliger à encore plus de résultats.
Lors de ce congrès a d'ailleurs été présentée une étude sur l'impact des défauts de mise en oeuvre et d'usage des PAC sur la consommation et le confort, en se basant, entre autres sur l'encrassement du filtre de l'évaporateur. Autres expérimentations dévoilées, celles sur les liens entre les défauts et leur impact sur les principales variables de fonctionnement d'une PAC, comme un mauvais dimensionnement, un climat mal pris en compte ou une installation mal réalisée.
Le Cetiat, membre de l'Inpac, a également présenté une étude technico-économique sur un montage photovoltaïque + PAC, avec en conclusion, des gains énergétiques jusqu'à 25 % et une autoconsommation de 30 % possibles. Autre projet présenté, l'utilisation d'une pompe à chaleur à absorption pour le traitement de l'air d'une piscine et le préchauffage des bassins, dont 60 % de l'énergie est utilisée pour chauffer et déshumidifier l'air, et 40 % pour chauffer les bassins et l'ECS.
Enfin, le congrès s'est terminé avec une table ronde sur la PAC du futur, son intégration dans les smart grids, et les couplages à imaginer. Le mariage avec les panneaux photovoltaïques a notamment été officialisé, et l'intelligence portée par la PAC, pour encore plus de facilité à la maintenance et au renouvellement de l'équipement a été plus qu'espérée. Il ne reste plus qu'à patienter encore quelques années...