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Et le constat est rude. En Europe, 26 millions d’enfants, soit 1 enfant sur 3, vivent dans des logements malsains présentant des problèmes d’humidité ou de moisissures et marqués par le manque de luminosité, le bruit et le froid. Selon le baromètre réalisé par Velux, ces expositions engendreraient quatre fois plus de risques pour ces jeunes de moins de 15 ans d'être en mauvaise santé et de voir leur scolarité en pâtir.

Toujours d'après cette étude, réalisée pour la cinquième année consécutive, une amélioration de la qualité de l'air intérieur permettrait d'accroître jusqu'à 15 % la performance des élèves, étant moins sujets à l'asthme, à la toux, aux maux de tête, et donc moins absents des salles de classe, et mieux concentrés. En effet, les maladies liées à l’habitat malsain sont responsables de près de deux millions de jours de classe manqués chaque année. En moyenne, cela correspond à 2,5 jours d'école manqués par enfant malade et par an en raison de maladies liées à un environnement intérieur malsain.

Si le groupe Velux voit un intérêt de santé publique à ce que les écoles et les logements soient donc mieux aérés, l'industriel note aussi que ces améliorations permettraient de stimuler l’économie européenne en générant, toujours selon Velux, plus de 300 milliards d’euros d'ici à 2060. À l'heure où le Green Deal européen vient de dévoiler son scénario ambitieux de rénovation thermique des logements pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, la ventilation aurait toutes les chances d'obtenir l'un des premiers rôles.