Pau Métropole
L'institut vient de lancer un appel à projets pour accélérer la réalisation de réseaux de chaleur et de froid dans les communes et EPCI de moins de 50 000 habitants.

L'Ademe milite pour des réseaux de chaleur et de froid dans les villes

L'Ademe vient de lancer un appel à projet financé par le Fonds Chaleur pour favoriser la réalisation d’études quant à la réalisation de réseaux de chaleur et de froid dans les villes et intercommunalités de moins de 50 000 habitants. L'objectif souligné par l'institution est de faciliter leur mise en oeuvre en accompagnant les collectivités, entreprises ou associations dans la concrétisation de leurs projets de réseaux de chaleur renouvelable.

L’appel à projets « Etudes préalables à la réalisation d’un réseau de chaleur et de froid renouvelable ou d’une boucle d’eau tempérée géothermique auprès des villes et EPCI de moins de 50 000 habitants » est présenté comme étant une solution « clé en main » qui comprend :

  • un accompagnement financier préférentiel, à hauteur de 90 % des études, qu’il s’agisse d’une étude préalable sous la forme d’une étude de faisabilité, d’un schéma directeur de réseau de chaleur ou encore d’une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) ; par ailleurs, les plafonds et les niveaux des aides aux forfaits pour les investissements sont en cours de révision pour être renforcés ;
  • des conseils, en mettant à disposition des cahiers des charges adaptés ainsi que des guides pratiques Amorce.

Les collectivités intéressées ont jusqu'au 14 octobre pour déposer leur candidature. L'Ademe met d'ailleurs à disposition un modèle de cahier des charges et des guides pour faciliter l'appel à un bureau d'étude ou à un cabinet de conseil.

Depuis sa création en 2009, le Fonds chaleur a permis de doubler la longueur des réseaux de chaleur en France, passée de 3 450 km à près de 6 200 km actuellement. Pour rappel, la France a pour objectif de multiplier par cinq d’ici 2030 la quantité de chaleur et de froid renouvelables livrée par les réseaux par rapport à 2012, ce qui suppose l’atteinte de 40 TWh de chaleur renouvelable livrée d’ici 2030, contre seulement 15 TWh actuellement.