
Purificateurs d'air : l'enquête d'Uniclima
Si les purificateurs d'air ont toujours existé et sont notamment très prisés dans certains pays d'Asie, en France, l'émergence de ces appareils est exponentielle depuis la crise sanitaire provoquée par la Covid-19. Tous les industriels, ou presque, ont commercialisé leur solution en l'espace de deux ans. Les marques professionnelles, mais également domestiques telles que Dyson, Seb ou même Ikea, ont vu l'intérêt grandissant des utilisateurs finaux pour ce type d'équipements, et avec lui, des parts de marché à conquérir rapidement. Sauf que, même si " business is business ", ces purificateurs d'air doivent répondre à un objectif concret : améliorer la qualité de l'air intérieur.
C'est dans ce but qu'Uniclima a souhaité réaliser un panorama des différentes technologies adaptées au tertiaire et des points de vigilance à toujours avoir en tête en fonction de chacune. Le syndicat d'industries thermiques, aérauliques et frigorifiques vient donc de publier un guide de 24 pages dans lesquelles il détaille les modes de purification, conseille sur le choix final en fonction des besoins et des applications et précise les particularités de plusieurs technologies : la filtration particulaire, les filtres électrostatiques, le plasma froid, le charbon actif, le rayonnement UV-C, la photocatalyse et enfin l'ozonation et l'ionisation de l'air.
" Nous voulions un document qui donne des explications claires avec des aspects techniques mais dans le but d'être tout de même compris par tout le monde, pour répondre aux questions potentielles des utilisateurs, accompagner le retour au bureau en toute sérénité et garantir une meilleure qualité de l'air dans les cantines scolaires " confie Christophe Teissier, président du groupe d'experts " Filtration et épuration pour la qualité de l'air " au sein d'Uniclima. Le guide met notamment en avant les différentes normes françaises qui existent pour s'assurer de la performance et de l'efficacité des appareils telles que la norme NF
B44-200 pour la détermination des performances intrinsèques des épurateurs, et la marque NF 536, pour la certification des appareils. Autre point de vigilance, la certification des filtres HEPA. " Ils doivent être certifiés !, insiste Christophe Teissier. Nous avons remarqué beaucoup de confusion autour de certains produits importés de Chine. Ils étaient annoncés comme soit-disant équipés d'un filtre absolu, mais il n'y avait aucune certification. Les industriels dignes de ce nom sont tenus de prouver la certification des filtres absolus utilisés dans leurs purificateurs d'air. "
Le panorama mentionne également la nécessité d'entretenir ces épurateurs d'air " tous les trois à six mois " selon le guide. Christophe Teissier confirme " il faut pouvoir prendre en compte dans l'achat d'un purificateur d'air le budget pour la maintenance. Sinon, cela ne peut pas être une solution viable. "
Le panorama est à retrouver en cliquant ici.
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