Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique Génie Climatique Magazine
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique
Le ministère de la Transition écologique a annoncé augmenter la prise en charge des coûts de raccordement des installations de biométhane aux réseaux de gaz naturel.

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Et si le biogaz local était une des réponses pour sortir du gaz russe ? Alors que le Sénat demandait au gouvernement fin février de débloquer les projets de biogaz en attente, le ministère de la Transition écologique vient d'annoncer avoir augmenté la prise en charge des coûts de raccordement des installations de biométhane aux réseaux de gaz naturel. " Cela permettra de faciliter la réalisation de ces projets en ne faisant pas du coût de raccordement un aspect dimensionnant de l’équilibre économique, peut-on lire dans un communiqué du cabinet de Barbara Pompili. Les projets pourront ainsi se réaliser plus facilement dans un contexte où leur localisation doit parfois répondre à des règles environnementales et induire des coûts de raccordements plus élevés. "

Concrètement, la ministre de la Transition écologique a signé un arrêté le 2 mars dernier relevant de 40 % à 60 % le niveau de prise en charge des coûts de raccordement aux réseaux de gaz naturel des installations de production de biométhane, arrêté publié au Journal officiel du 11 mars. " La crise actuelle le souligne : nous devons rapidement réduire notre dépendance aux énergies fossiles, à la fois pour baisser nos émissions de gaz à effet de serre et pour garantir notre indépendance énergétique, a confié Barbara Pompili. Le biométhane, gaz renouvelable, est une des substitutions au gaz naturel que nous devons encourager. "

Mardi 15 mars, la ministre était également en déplacement sur le site francilien du groupe Atlantic pour faire l'apologie de la pompe à chaleur, autre solution pour sortir des hydrocarbures russes que le gouvernement souhaite voir encore plus se développer sur le territoire.