Dans son dernier rapport publié le 4 avril, le groupe d'experts pour le climat met en avant l'utilisation massive d'énergies renouvelables et la construction de bâtiments neutres en carbone pour ne pas dépasser un réchauffement de 1,5 °C.

Le Giec milite pour l'hydrogène et le solaire

Comme souvent lors d'une parution du groupe d'experts pour le climat, le dernier volet du sixième rapport du Giec s'est montré assez alarmant quant aux mesures à prendre pour éviter une surchauffe de la planète. Et le secteur du Bâtiment aura aussi ses responsabilités pour ne pas dépasser la hausse des températures de 1,5 °C.

Non aux énergies fossiles

Selon le rapport, d'importantes mesures de transition seront nécessaires dans le secteur énergétique pour limiter le réchauffement climatique. " Il faudra notamment réduire considérablement l’utilisation des combustibles fossiles, procéder à une électrification d’envergure, améliorer le rendement énergétique et user de carburants de substitution tels que l’hydrogène " propose le Giec. De même, le développement de la production d'énergie grâce au solaire rendrait possible de baisser les émissions entre 2 et 7 gigatonnes d'équivalent CO2 en 2030 d'après les experts.

Concernant le domaine de la construction, les scientifiques militent pour des bâtiments neutres en carbone ou à énergie nulle. « Nous trouvons des bâtiments à consommation énergétique nulle ou à bilan carbone nul sous presque tous les climats », souligne Jim Skea, coprésident du groupe de travail III du GIEC. « Il est essentiel d'agir au cours de cette décennie pour mettre pleinement à profit le potentiel d'atténuation des bâtiments. »

Des bâtiments à énergie nulle partout

Selon le Giec, la réduction des émissions industrielles passera par " une utilisation plus efficace des matériaux, la réutilisation ou le recyclage des produits et la diminution au strict minimum des déchets. Pour les matériaux de base, tels que l'acier, les matériaux de construction et les produits chimiques, les procédés de production à émissions de gaz à effet de serre faibles ou nulles sont en phase pilote ou proches de la commercialisation. "

Les experts attendent maintenant que les pouvoirs publics des différents États s'emparent du sujet pour construire des nouvelles politiques autour de ces objectifs.