Jean-Marc Leroy, président de l'AFG.  ©François Daburon
Jean-Marc Leroy, président de l'AFG.
À l’occasion du Congrès du gaz, le président de l’Association Française du Gaz (AFG), Jean-Marc Leroy, a rappelé l’engagement de la filière pour réussir le plan de sobriété énergétique et faire face à la crise du secteur.

Le 27 septembre a eu lieu le Congrès du gaz de l’Association Française du Gaz. Son président Jean-Marc Leroy a rappelé l’engagement de la filière dans la recherche et la promotion de solutions permettant d’atténuer puis remédier aux conséquences des crises du secteur gazier. L’occasion aussi de souligner la mobilisation des acteurs gaziers pour réussir le plan de sobriété énergétique initié par le gouvernement. « Les fournisseurs ont su mobiliser de nouvelles sources d’approvisionnement en exploitant toute la palette de nos infrastructures, qui se sont adaptées en un temps record aux nouveaux besoins des marchés », a souligné Jean-Marc Leroy. Et de rappeler quelques chiffres : 97 % des stockages pleins à fin septembre, 74 % d’augmentation des flux de gaz naturel liquéfié vers la France et une augmentation des capacités de regazéification à Fos et Dunkerque, mais aussi 18 % de gaz norvégien reçu en plus et un record de production de biométhane avec une capacité installée qui dépasse 8 TWh. Selon les estimations de l’AFG, la production nationale de gaz renouvelables et décarbonés serait largement suffisante pour couvrir 100 % des consommations de gaz en 2050, soit 350 TWh. L’association indique que dès 2030, 20 % de la consommation de gaz pourra être couverte par ces gaz renouvelables produits en France. Elle appelle à un monde de l’énergie polychrome qui fait preuve de sobriété et d’efficacité en s’appuyant sur toutes les sources d’énergies et gaz renouvelables possibles. « Nous nous devons d’utiliser toute la palette de la transition énergétique : sobriété, efficacité, nucléaire, solaire, éolien, géothermie, gaz renouvelables et décarbonés, incluant bien entendu l’hydrogène vert et bas carbone, et aussi la chaleur et la biomasse. La France a la capacité de réussir la troisième révolution gazière, avec et pour les territoires, et au service d’une transition énergétique sûre, compétitive et inclusive », a conclu Jean-Marc Leroy lors de son discours d'ouverture du congrès.