Le tribunal administratif de Paris a jugé la grille tarifaire de la CPCU illégale, pointant l’absence de contrôle et de réaction de la Ville de Paris sur les tarifs modifiés le 1er janvier 2016.






Selon un rapport de la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France, la compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU), dont Engie est actionnaire à 66 %, a manipulé les prix grâce à un système de surfacturation de la chaleur, en jouant entre la production de cette chaleur, gérée par une branche de l'entreprise, et sa distribution, gérée par une autre branche sous délégation de service public.

Les calculs réalisés par la CRC concluent à une hausse artificielle de 8 % du prix aux usagers avec ce montage, soit, depuis 2016, 200 € supplémentaires par an et par foyer chauffé par le réseau urbain.

"Cette décision ne remet pas en cause les déterminants du tarif mais sa procédure d'élaboration. Un prochain Conseil de Paris délibérera sur une formule tarifaire", ont déclaré les services d'Anne Hidalgo. La Ville de Paris a également indiqué se réserver le droit de faire appel.