En 2023, la mise en place de nouvelles usines sur le territoire devrait permettre la production supplémentaire de 300 000 tonnes de granulés.

Durant cette année, pour répondre à une demande inhabituellement forte, la France a été obligée d’importer davantage granulés, passant de 400 000 à plus de 500 000 tonnes soit 16 à 20 % de la consommation nationale alors qu’elle est depuis ces débuts sur un modèle d’autosuffisance.Pour répondre à la forte demande des consommateurs mais aussi pour prendre sa place dans le mix énergétique, les entreprises accentuent le rythme de fabrication d’appareils et la quantité de granulés produits. Le syndicat Propellet fait notamment mention de plusieurs usines qui viennent de voir le jour ou sont sur le point de faire fonctionner leurs lignes de production.

L’entreprise Biosyl poursuit entre autres son développement avec l’ouverture d'une usine jumelle à l’unité de production historique de Cosne sur Loire. Cette nouvelle usine d’une capacité de 100 000 tonnes a commencé sa production cet été. Cette année a aussi permis à l'entreprise Lorraine Pellets de démarrer sa production d'une capacité d’environ 70 000 tonnes. Concernant les sites déjà existants, Piveteau bois a ajouté une sixième presse à granuler en 2021 pour produire 30 000 tonnes supplémentaires sur le site de Sainte-Florence (85) et Granulé 3 bois passera de 30 à 40 000 t/an sur son site dans l’Allier.

En tout, ce sont 300 000 tonnes supplémentaires qui seront produites par ces nouvelles usines en 2023 auxquelles s’ajoutent plusieurs dizaines de milliers de tonnes d’augmentation de capacité dans les usines existantes. Selon le syndicat Propellet, cette tendance continuera en 2024 avec 3 ou 4 nouvelles usines pour un volume de 250 à 300 000 tonnes de granulés supplémentaires auxquels s’ajouteront environ 100 000 tonnes d’augmentation de capacité des usines existantes.

En 2021, 1,8 million de tonnes de granulés avaient été produites sur le territoire. La production en 2022 devrait atteindre 2,2 millions tonnes.

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