Suite à la pandémie du Covid-19, et la prise de conscience d'une transmission de bio-contaminants, les deux organismes défendent encore plus l'intérêt de prendre en compte différents paramètres, comme le schéma aéraulique entre les entrées d'air neuf et les sorties d'air vicié, dans la réglementation.

La réglementation sur la ventilation doit être plus appliquée et plus contrôlée. C'est ce que défendent l'AICVF et le Snefcca, suite à une réflexion commune menée quant aux réponses constructives que peut apporter la ventilation sur la transmission de bio-contaminants, comme en ces temps de Covid-19.

Les deux organismes déplorent qu'actuellement, l'air soit peu ventilé dans les espaces accueillant du public. " Il suffit de regarder autour de soi, dans les salles de classe et les amphithéâtres des bâtiments un peu anciens, l’air intérieur est stagnant. [...] Dans les commerces, les bistrots,... il est rare que l'air soit ventilé " constatent les professionnels.

Pour une prise en compte des taux de renouvellement de l'air

Si l'AICVF et le Snefcca regrettent une absence de contrôle du respect de la réglementation de la ventilation, les deux organismes attendent surtout que le texte évolue. " Seuls les débits d’air sont définis dans les réglementations et les normes. Mais les taux de renouvellement de l’air et le schéma aéraulique entre les entrées d’air « neuf » et les sorties d’air « vicié » ne sont pas pris en compte alors que c’est recommandé pour obtenir un meilleur résultat. La performance sanitaire de nos installations de ventilation n’est pas compétitive. Pour que la santé soit numéro un, il faut que la réglementation sur la ventilation devienne plus performante. "

L'AICVF et le Snefcca ont appelé toutes les organisations professionnelles concernées à soutenir cette initiative " de santé publique ", encore plus à l'heure du Covid-19.