Systovi
Le groupe français veut trouver un repreneur pour l'activité photovoltaïque, mise en péril par la concurrence chinoise.

Ademe, BPI, région Pays de Loire... : nombreux sont les acteurs publics à avoir soutenu Systovi ces dernières années. Mais ça n'aura pas été suffisant pour maintenir hors de l'eau l'activité d'une entreprise qui fabrique ses panneaux photovoltaïques en France. La concurrence chinoise, d'ailleurs interrogée par l'Union européenne dans le cadre du règlement sur le travail forcé, se fait trop rude. Selon Ember Climate, les capacités d'exportation chinoises, bien qu'en recul en fin d'année dernière, se situaient encore à plus de 16 GW en décembre, dont 5 GW vers l'Europe. Ces produits arrivent sur nos marchés à des prix auxquels Systovi ne peut répondre. La filiale du groupe Cetih fait donc face à une chute de son carnet de commandes. Elle cherche un repreneur capable d'assurer la continuité du projet industriel et de protéger les emplois.

Sur LinkedIn, la députée européenne Marina Mesure (LFI) a d'ailleurs interpellé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, mentionnant la "concurrence déloyale chinoise".